Hier soir, nous apprenions avec effroi la nouvelle des attentats de Paris. Dès lors, toute la nuit n’a plus été qu’un long cauchemar, rempli de larmes et de tristesse, à essayer de comprendre l’incompréhensible.
Au réveil, on voudrait croire que l’on a rêvé mais non, l’horreur est bien réelle. Alors comment faire pour aller de l’avant ? Faut-il continuer à écrire ? Pouvons-nous seulement le faire ? Je me souviens d’une citation, dont j’ai malheureusement oublié l’auteur, qui disait :
Ce serait une folie de penser que les artistes peuvent transformer le monde. Mais à bien y réfléchir, il serait plus fou encore de ne pas oser l’espérer.
La réponse est sans doute celle-là : continuer à se plonger dans l’art qui reste probablement, comme l’écrivait Claire au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, notre meilleure arme contre l’intolérance.
Notre musique du jour n’est bien entendu pas à la fête, il s’agit de L’hymne à la paix de Louis Hardin, alias Moondog, joué à Paris en 1982 et, hélas, plus que jamais d’actualité.
Prenez soin de vous et de vos proches.
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