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Miró surréaliste

Depuis 1911, Joan Miró se rend tous les étés dans la campagne catalane, à Mont-roig, où il vient travailler dans la tranquillité de la nature. C’est là qu’il peint Main à la poursuite d’un oiseau, en 1926. Durant les étés 1926 et 1927, Miró travaille à deux séries de « Paysages imaginaires ».

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Durant cette époque, Miró est souvent à Paris, où il fréquente les poètes surréalistes (André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, Philippe Soupault…). La peinture de Miró est profondément marquée par ces rencontres et les nombreux échanges qu’il aura avec ces artistes. Inspiré par la poésie, l’onirisme et les réflexions sur l’inconscient, il se détache de son style détailliste pour travailler sur des tableaux-poèmes. Les liens entre le mouvement et Miró sont à la fois profonds et complexes ; les surréalistes présentent des œuvres de Miró dans leurs galeries, dans leurs revues et Miró se nourrit de leurs réflexions et de leur envie de liberté artistique.

 

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« L’entrée tumultueuse de Miró en 1924 marque une date importante de l’art surréaliste. Miró […] franchit d’un bond les derniers barrages qui pouvaient encore faire obstacle à la totale spontanéité de l’expression »

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Toutefois, le peintre espagnol ne se revendiquera jamais surréaliste et demeurera toujours à part du mouvement, comme un compagnon de route. Il mène sa propre expérience artistique, se détache de certains principes du mouvement. Ainsi, il explique ne jamais rêver – alors que les songes sont, pour les surréalistes, l’un des matériaux de l’inspiration – car ses rêves lui viennent, éveillé, quand il crée.

 

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Main à la poursuite d’un oiseau

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Joan Miró, Main à la poursuite d’un oiseau, 1926

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L’œuvre Main à la poursuite d’un oiseau rend compte du changement opéré dans l’art de Miró au milieu des années 1920. A la fois peinture et poème, le tableau représente une immense main blanche dont les lunules de deux doigts laissent passer le bleu du ciel et se déploient comme un pied, tandis que la tête d’un oiseau s’embrase de couleurs au contact du pouce. 

Nous retrouvons  la fascination de Miró pour le bleu, ce bleu qui est,la couleur de ses rêves et qui, sous une autre nuance encore, sera le cœur de son triptyque Le feu intérieur, que l’artiste estimait comme l’une de ses œuvres les plus aboutie.

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Joan Miró, Ceci est la couleur de mes rêves (1925)

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Joan Miró, Bleu 3, 1961

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Ainsi, Main à la poursuite d’un oiseau est une œuvre fascinante, car profondément poétique et qui nous murmure à la fois quelque chose de Miró à un moment clé de sa carrière et nous donne déjà des éléments  de ses œuvres futures.

Cette oeuvre est exceptionnellement visible lors de l’exposition « Miró » au Grand Palais jusqu’au 4 février. 

> LIRE AUSSI : 5 questions à Pierre Péronnet, graphiste, autour de sa collaboration avec Boutiques de Musées

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Informations pratiques

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Grand Palais
3 Avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

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Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi

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Jusqu’au 4 février 2019.
[countdown date=2019/02/05] Il vous reste [dtimer] pour aller voir cette exposition[after]L’exposition est terminée.[/countdown]

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https://www.grandpalais.fr

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Tarif plein : 15 €
Tarif réduit : 11 €

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Achetez votre billet coupe-file

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Comments to: Miró : Main à la poursuite d’un oiseau, 1926
  • 29 août 2022

    […] est The Goldfinch de Fabritius? Petite chouette – Albrecht Dürer (1506) Miró : Main à la poursuite d’un oiseau, 1926. Street art : Bird, oiseau – Mosaïques de lectures et d'images. In London In Biel – […]

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