Au milieu du carnaval italien, tandis que l’ivresse et la fête débrident les esprits, le jeune Cœlio est fou d’amour pour Marianne, épouse du juge Claudio. Repoussé par sa belle et trop timide pour oser l’aborder davantage, il demande à son ami Octave, d’intervenir en sa faveur. Si Marianne reste insensible aux louanges de Cœlio, elle tombe peu à peu amoureuse de son messager…
Les caprices de Marianne est une pièce signée par Alfred de Musset en 1833. Chassez vos préjugés : une pièce du XIXe siècle peut être moderne et la compagnie La Strada nous le prouve avec une mise en scène au goût du jour. Cachés sous leurs masques vénitiens, les personnages plongent dans le carnaval italien au rythme d’une musique techno et les acteurs profitent des bons mots de Musset pour développer un jeu teinté d’humour, malgré le drame qui se prépare.
Cet esprit novateur et moderne dans la mise en scène marche tellement bien que l’on aimerait qu’il soit poussé encore plus loin pour garder tout au long de la pièce un dynamisme malheureusement freiné quelques fois par une alternance brutale entre un ton moderne et un autre classique.
On admire souvent les grands et beaux théâtres parisiens, mais on néglige tout aussi souvent les petits théâtres. A défaut d’un décor somptueux, le Théo Théâtre offre à son public une proximité avec les acteurs qui nous fait totalement entrer dans la pièce. Les comédiens vont et viennent dans l’allée centrale, on s’attend presque à ce qu’un masque nous soit tendu afin de pouvoir prendre part, nous aussi, au carnaval !
Félicitations à toute la troupe La Strada qui nous offre un jeu de qualité. Nous ne pouvons que vous encourager à pousser les portes du Théo Théâtre où de belles soirées vous attendent.
Informations pratiques :
Du 2 au 27 juillet 2014
Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi : 21h30
Dimanche : 15h30
De 16 à 20 € / à partir de 6 € sur BilletRéduc
Théo Théâtre
20 Rue Théodore Deck (Paris, 15e)
Compagnie La Strada
Durée : 1h25
Mise en scène : Olivier Courbier
Avec : Lucile Bichet, Florence Fouéré, Cyrille Benvenuto, Romain Collignon, Léonard Courbier.
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