Synopsis :
The Grand Budapest Hotel retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’Entre-deux-guerres, et du garçon d’étage Zero Moustafa, son allié le plus fidèle.
La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation.
Bande-annonce :
Avis :
L’inspiration des écrivains, d’où vient-elle ? Un vieil auteur explique comment lui, a trouvé la sienne lorsqu’il était jeune écrivain, au Grand Budapest Hotel, station thermale d’un pays imaginaire, la République de Zubrowka. Dans cet ancien palace déserté, le jeune auteur (Jude Law) rencontre le vieux propriétaire de l’hôtel, Mustapha Zero (F. Murray Abraham). Et c’est là que tout commence… Autour d’une table, à l’occasion d’un dîner, le propriétaire va tout raconter et dévoiler tous les secrets que renferme le Grand Budapest Hotel. Nous voilà donc plusieurs années en arrière : le propriétaire âgé est un tout jeune groom (excellent Tony Revolori) qui va être pris sous l’aile protectrice et déjantée du concierge de l’hôtel, Monsieur Gustave (Ralph Fiennes).
Monsieur Gustave aime les femmes, principalement blondes, riches et très vieilles. Lorsque sa richissime amante de 84 ans (merveilleusement interprétée par la formidable Tilda Swinton) meurt, elle lègue à son bien-aimé un tableau d’une grande valeur. Ce qui n’est pas du goût du fils de la riche comtesse. Le récit prend forme et se déforme. On y croise un héritier peu préteur, un tueur à gage implacable qui n’aime pas les chats, une boulangère créative au cœur d’or, des prisonniers besogneux sur le départ, un ersatz de Nazi (la brigade Zig-Zag !), une société secrète de concierges… Ca file à 100 à l’heure, c’est frénétique, on en finirait presque essoufflé ! Ca a d’ailleurs été un peu le cas : entre le festival d’acteurs, le grand micmac d’aventures, les rebondissements, les images colorées, on pourrait frôler le ‘trop c’est trop’. Mais cela reste un bon moment de cinéma, drôle et tendre. Les personnages sont tellement singuliers et pétillants qu’ils en deviennent attachants.
Pour son 8ème long métrage, Wes Anderson retrouve quelques-uns de ses acteurs fétiches. Owen Wilson et Bill Murray le retrouvent ainsi pour la 7ème fois, Jason Schwartzman pour la 5ème, Adrien Brody, Wilem Dafoe pour la troisième fois. C’est en revanche la première fois qu’il s’associe à Ralph Fiennes et c’est plutôt une réussite (rôle qui était au départ prévu pour Johnny Depp).
The Grand Budapest Hotel est, certes, un film loufoque, mais il est avant tout un film sur l’amitié. A l’écran, entre Monsieur Gustave et Zéro. A la ville, entre Wes Anderson et ses acteurs, toujours fidèles.
Note :
Sorti le 26 février 2014
Réalisateur : Wes Anderson
Scénario : Wes Anderson
Acteurs : Ralph Fiennes, Tony Revolori, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Jude Law, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Edward Norton, Bill Murray, Tilda Swinton…
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Voir les commentaires Hide commentsC’est peut-être le film de Wes Anderson qui m’a le moins convaincu. Agréable divertissement mais à l’esthétique tellement contrôlée que le manque de liberté et de spontanéité (dans le jeux des acteurs notamment) m’a donné une impression d’étouffer.