Être ange est mon poème préféré de tous les poèmes du monde. En tout cas de tous ceux que j’ai lus. Il est très court, très simple, il suffit de le lire deux ou trois fois pour s’en souvenir et être capable de le réciter par coeur pour l’éternité.
J’aime son côté enfantin et sa légèreté qui n’est pourtant que de façade. Dans l’imaginaire collectif, l’ange jouit d’une image parfaite : on le veut doux et tendre, gentil et attentionné mais il peut aussi être orgueilleux. Prévert nous rappelle que l’ange n’est pas forcément celui que l’on croit. Qu’il peut se cacher sous des traits en apparence moins familiers. Que l’étranger peut être plus ange que l’ange, tout simplement.
Étrange, non ?
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