Il aura fallu attendre le cinquième album d’Emily Jane White pour que l’on découvre cette artiste venue de Californie. A l’écoute de ce petit bijou, on se demande bien pourquoi sa musique ne s’est pas faufilée dans nos oreilles plus tôt ! Mais mieux vaut tard que jamais et on s’empresse de partager avec vous notre coup de cœur pour cette chanteuse dont la musique nous berce par sa sensibilité et sa douceur.
Sorti il y a quelques semaines, They moved in shadow all together est un album qui mêle musique et littérature puisque son titre n’est autre que la première phrase du roman de Cormac Mc Carthy, Outer Dark (l’obscurité du dehors).
Cet album évoque des traumatismes individuels et collectifs. Emily Jane White y dénonce le racisme, les dérives policières ou encore les violences faites aux femmes. Un disque engagé, donc, porté par une musique qui traduit une certaine fragilité. Emily Jane White livre ici un album intimiste, réalisé avec l’aide des musiciens Shaw Alpay et Nick Ott.
They moved in shadow all together est porté par des compositions subtiles alternant piano, batterie, basse et violoncelle. L’artiste confie :
Le violoncelle est l’instrument à corde qui pourrait me définir le plus précisément », explique-t-elle, « sa résonnance dresse à merveille tristesse et mélancolie. Il est le voile, le brouillard tout en étant la lumière qui guide, les percussions s’apparentent davantage au cœur et au sang.
Son disque est à découvrir chez le label Talitres. Vous pourrez également aller l’écouter en concert à la Maroquinerie le 9 novembre.
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