Ce tableau, peint en 1968, témoigne de l’inspiration surréaliste de Miró, présente jusque dans le titre de ses œuvres. Les titres de Miró sont souvent très inspirés, et viennent accompagner le tableau à la manière d’un poème. « Je trouve mes titres au fur et à mesure que je travaille, que j’enchaîne une chose à l’autre sur la toile » explique Miró.
Comme c’est le cas ici, un grand nombre de titres suggèrent des récits en miniature, ils tissent des liens imaginaires entre des éléments disparates, créant un univers fantastique. En plus de l’exemple ci-dessus on peut citer : Le soleil rouge ronge l’araignée (1948), Le diamant sourit au crépuscule (1948) Une hirondelle joue de la harpe à l’ombre des pissenlits (1955) ou encore Le sourire d’une étoile à l’arbre jumeau de la plaine (1968).
Jacques Dupin, qui a écrit plusieurs ouvrages sur l’artiste, explique : « titre et peinture cheminent ensemble, du même pas, mais à distance, distance poétique, distance ironique ». Il compare le titre à un « contrepoint improvisé, un ressort ».
Cette œuvre est exposée à la Fondation Miró à Barcelone.
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