Résumé :
« Papiers ! Vos papiers ! Vider les poches et fouiller la mémoire. Retourner les tiroirs. Papiers d’enfance, lettres en souffrance. Que pourrais-je bien montrer ? ». Des papiers on en utilise tous les jours mais les papiers de soi sont plus rares. Martine Delerm utilise sa plume et son pinceau pour nous présenter ses papiers les plus précieux.
Avis :
Il y a quelques années, j’étais tombé par hasard sur Fragile dans une bouquinerie. Un livre de Martine et Philippe Delerm qui m’avait tout de suite attiré puisqu’il mélangeait des textes touchant à de très beaux dessins dans un style proche de ceux du Petit Prince de Saint-Exupéry. Quand j’ai vu que le couple Delerm était au Salon du Livre, je n’ai pas résisté à l’envie d’aller à leur rencontre pour leur demander de me dédicacer ce beau livre.
Je connaissais bien le travail de Philippe mais très peu celui de Martine. Tandis qu’elle signait mon livre, elle me dit « si vous avez aimé Fragiles, vous devriez aimer Papiers de soi ». Intrigué, il aura suffit que je le feuillette pour être tout de suite charmé.
Les dessins sont magnifiques et agrémentés de quelques pensées qui font mouche. Martine Delerm nous explique ce que ces papiers lui évoquent : le bonheur de plonger dans les pages d’un livre, la sensation mélancolique que provoquent les lettres des disparus ou encore les doux souvenirs associés aux tickets de spectacles accumulés au fil des ans.
Si les papiers peuvent évoquer tout un tas de choses, ces quelques pages m’auront charmées et je pense à la chanson de Régine : « Laissez parler les p’tits papiers, à l´occasion papier chiffon, puissent-ils un soir papier buvard, vous consoler »…
Aperçu :
2002 – 27 pages – ISBN : 978-2-02-055671-5
Martine Delerm – Française
Editions Seuil
Des personnes ont réagi à cet article
Voir les commentaires Hide commentsJ’aime beaucoup les livres de Martine, ses dessins sont toujours très touchants.
Je suis d’accord, j’aime vraiment son univers !
J’ai ces très beaux livres de Martine Delerm dans ma bibliothèque depuis longtemps.
Je les caresse souvent car ils sont l’essence même de la délicatesse et la beauté innocente.
Je lui avais écris à l’époque où je rêvais de faire publier des livres pour enfants, mais ne savais pas illustrer.
Elle m’avait répondu gentiment.
Depuis j’ai réalisé ce rêve et le papier, je le travaille avec un plaisir chaque jour renouvelé.
Merci d’avoir mis en avant ces petits bijoux de papier.
eMmA
http://www.emmacollages.com/article-la-soie-du-collage-dominical-105985527.html