Dans un quartier pauvre de Boston, une mère célibataire d’une adulte handicapée vient de perdre son emploi. Craignant de se retrouver à la rue elle fait tout son possible pour trouver un nouveau travail et est prête à tout pour garder la tête hors de l’eau, même à aller frapper à la porte d’un amour de jeunesse à la situation enviable. Dans ce méli-mélo de vies abîmées et hantées par les secrets, les gens biens ne sont pas toujours ceux à qui l’on pense….
Sur le papier cette pièce a tout pour plaire et appelle à une jolie réflexion sur la notion de bien et de mal dans les comportements humains. Malheureusement l’histoire s’égare et patauge maladroitement entre le drame et le vaudeville. Dans ce grand écart la mayonnaise ne prend pas, on ne se retrouve ni happés par la sensibilité des personnages ni charmés par leur humour.
Miou-Miou, pourtant tête d’affiche, livre une prestation très moyenne : son texte est beaucoup trop récité, on cherche la spontanéité de l’acteur. Heureusement les autres comédiens font le boulot on salue notamment la prestation d’Aïssa Maïga et de Patrick Catalifo
Les décors sont de qualité tout comme la mise en scène. L’idée de la carte de la ville qui se présente devant nous entre chaque scène est bonne et nous aide à situer l’action de l’acte à venir.
Pas suffisant malheureusement pour sauver la pièce, le Théâtre Hébertot nous avait habitué à beaucoup mieux. Une pièce qui “vaut le détour” comme dirait Bouvard…
De David Lindsay-Abaire, adaptation Gérald Aubert, mise en scène Anne Bourgeois
Informations pratiques :
Théâtre Hébertot
78bis boulevard des Batignolles (Paris 17e)
Du mardi au samedi à 21h, dimanche 15h
A partir de 17€
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