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Pendentif - Mafia DouceVenu tout droit de Bordeaux, le groupe Pendentif propose une musique pop pleine de fraicheur.
A quelques jours de la sortie de leur premier album, Mafia Douce, j’ai profité de leur passage sur Paris pour les rencontrer. Cindy (chanteuse), Jonathan (batteur) et Ariel (pianiste et guitariste) ont répondu à mes questions et nous en apprennent un peu plus sur le groupe, l’album et les projets futurs.



 

Pourquoi ce nom « Pendentif » ?

Cindy : C’est la première chanson qui a été créée. On était tous une bande de copains, ils faisaient déjà de la musique dans leur chambre et ils m’ont demandé de poser ma voix sur une chanson qu’ils avaient composée, cette chanson était Pendentif, c’est celle-là qui a révélé l’univers du groupe. Ensuite on s’est dit que c’était pas mal car c’est un nom masculin de quelque-chose porté essentiellement par les femmes. On est 1 fille et 4 garçons dans le groupe mais en même temps les garçons ont une part de féminité assumée totalement.

 

Shakespeare a écrit que « la musique est l’aliment de l’amour », j’ai l’impression que pour vous c’est presque l’inverse : l’amour est l’aliment de votre musique. Que ce soit dans le titre de votre album (Mafia Douce) ou dans vos chansons l’amour revient souvent. C’est un thème qui vous est cher ?

Ariel : C’est un des thèmes principaux de notre musique. Dernièrement un metteur en scène nous a dit « votre musique fait penser à du space romantisme », ça nous représente bien
Cindy : C’est vraiment les sujets qu’on emploie : l’amour, l’amitié, l’adolescence, les premières fois. Et finalement quand on arrive à l’âge adulte on a envie de recréer tout ça.

 

Votre album sort le 24 septembre, vous vous sentez comment à quelques jours de la sortie ?

Cindy : Excitée ! En plus je fête mon anniversaire le jour même ! C’est le plus beau cadeau qui puisse m’arriver ! On a hâte que les gens puissent l’écouter, ça fait un moment qu’on nous demande si on a un album donc on a hâte !

 

Vous avez déjà fait beaucoup de concerts, vous avez pu tester votre album en live, comment réagissent les gens ?

Jonathan : Ca fait maintenant un an qu’on a enregistré l’album, les titres sont joués sur scène et pour la sortie on s’est permis de réadapter les chansons pour leur donner une nouvelle vie. Au bout d’un an c’est bien de casser certaines habitudes, se faire plaisir. En concert les chansons sont rallongées, réarrangées, notamment le titre Pendentif : entre l’enregistrement, la première maquette et le live actuel, il a vraiment évolué.
Cindy : C’est comme si on jouait de nouveaux morceaux. A certains moments on s’en lasse alors c’est bien de les retravailler, on a un plaisir fou à les rejouer car c’est vraiment différent. Depuis le début on a gagné en maturité et l’évolution des chansons représente cette maturité et cette cohésion que l’on a aujourd’hui.
Jonathan : Et surtout les chansons du début gardent un sens encore maintenant. Il y a une évolution, on change, on a des idées différentes alors on s’est permis de les retoucher pour être encore à l’aise avec.

 

Vous préférez jouer dans des petites ou des grandes salles ?

Ariel : On en parle souvent en ce moment, on aime beaucoup les conditions des grandes salles mais malgré tout, les concerts où il y a le plus d’ambiance c’est dans les petites salles : on danse avec le public, sur certaines chansons le public vient sur scène avec nous et ça dans les grandes salles ce n’est pas possible.


 

Il y a un peu d’anglais dans vos musiques, avez-vous une volonté d’aller un peu plus vers cette langue ?

Cindy : On ne se pose pas vraiment la question. On chante en français parce que c’est notre langue maternelle et on a incorporé un peu d’anglais parce que quand on enregistre parfois on fait du yaourt anglais et certaines choses sont difficiles à retranscrire en français !
Ariel : C’est aussi un clin d’œil à nos influences musicales qui sont anglo-saxonnes.

 

Quels groupes par exemple ?

Ariel : Toute cette pop moderne comme Metronomy, MGMT, The Drump qui nous a beaucoup influencés pour le titre Mafia Douce…
Jonathan : Naturellement on est plus à l’aise avec le français mais on écoute beaucoup de musique anglo-saxonne alors pourquoi s’interdire de mettre des mots en anglais tant que ça a du sens.
Cindy : Par exemple le refrain d’Embrasse-moi (en anglais) donne envie de danser, ça apporte d’autres sonorités.

 

Aimeriez-vous collaborer avec certains artistes ?

Cindy : Moi j’aimerais bien faire une chanson avec Lescop. J’aime beaucoup ce qu’il fait, son univers et ses textes sont extras.
Jonathan : On aime beaucoup d’artistes, c’est difficile de sortir un nom.
Ariel : Moi j’aimerais avec Arnaud Fleurent Didier, on avait pris contact avec lui, ça n’a pas abouti mais peut-être un jour…
 

Vous souvenez-vous du tout premier CD que vous avez acheté ?

Cindy : Je crois que c’était les Spice Girls. Après c’était les cassettes, j’avais toutes les cassettes de Dorothée, Hélène et les garçons…
Ariel : Moi je suis plus jeune, je fais partie de la génération des téléchargeurs, je n’ai jamais vraiment acheté de CD. Peut-être 3 dans ma vie, le premier c’était peut-être un Bjork.
Jonathan : Le premier album de Texas, en 1989 !

 

Quand vous étiez petit vous imaginiez déjà faire de la musique ?

Cindy : Pas du tout ! Je n’ai connu que Pendentif, je n’avais jamais chanté avant mais j’ai fait du théâtre pendant 10 ans, ça m’a beaucoup aidé. Quand j’étais petite j’étais comme toutes les petites filles : je voulais être hôtesse de l’air ou vétérinaire sauf que les études et moi ça fait 36 alors j’ai fait de la musique !
Jonathan : Je suis dans une famille de musiciens alors ça m’est vite venu en tête. Vers 10/11 ans je me suis dit que la musique ça pouvait être cool. Mais quand j’étais vraiment petit je voulais être garde forestier et encore maintenant je me dis que peut-être un jour… !
Ariel : Mon père m’a forcé à faire de la musique, du piano, quand j’étais petit. Même s’il n’était pas musicien il était grand mélomane de musique classique donc je n’ai pas vraiment eu le choix. J’ai fait une pause dans ma vie pendant 3 ans mais je m’y suis remis et je ne pense pas que je vais m’arrêter maintenant, j’espère faire de la scène toute ma vie.

 

Vos projets pour l’avenir ?

Cindy : On a 15 dates jusqu’en décembre, on repart au Canada et en Suisse. En janvier on va à Londres. On va continuer à améliorer le live et faire des clips, des clips et des clips !
Ariel : On est très portés sur l’image, on a un clip qui va arriver, on a toujours lié l’image à la musique donc c’est des clips, des concerts…

 

Vous avez composé de nouvelles musiques ?

Ariel : On commence doucement mais il va falloir s’y mettre, il ne faut pas perdre notre créativité. On les testera bientôt en concert.

Pendentif à la soirée Lancôme
Pendentif à la soirée Lancôme

 

Un grand merci au groupe Pendentif, ils seront de retour à Paris le 14 novembre pour un concert à la Maroquinerie, ne les manquez pas !

 

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